L’Afrique devrait connaître le taux de croissance urbaine le plus rapide au monde, soit environ 3,2 % par an. D’ici 2050, près de 1,5 milliard de personnes devraient vivre dans des villes africaines, soit une population urbaine supplémentaire de 900 millions de personnes. Dans le même temps, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, les pays africains demeurent les plus vulnérables aux changements climatiques et sont les moins bien préparés à faire face à leurs conséquences.
En partenariat avec le Groupe de la Banque africaine de développement, la Confédération suisse, par l’intermédiaire du secrétariat d’État à l’économie (SECO), et l’Espagne ont annoncé ce jour à la COP 27 un soutien financier supplémentaire aux pays et villes d’Afrique qui subissent le plus durement les effets des changements climatiques.
La Suisse et l’Espagne ont confirmé qu’elles feraient chacune un don d’environ cinq millions d’euros au Fonds de développement urbain et municipal (UMDF) du Groupe de la Banque africaine de développement, un fonds fiduciaire thématique qui aide les pays africains vulnérables à promouvoir une urbanisation équitable, écologique et résiliente aux changements climatiques.